
Eovolt change de nom et devient UTO : cap sur le vélo non électrique
Article publié le lundi 23 juin 2025 à 18h15 et mis à jour le mardi 24 juin 2025 à 10h43.

À partir du 1ᵉʳ septembre, la marque Eovolt change de nom et devient UTO. Un changement d’identité qui n’est pas simplement cosmétique. Les vélos restent techniquement identiques. Le message derrière ce rebranding : élargir l’horizon. Notamment en intégrant un premier modèle sans assistance électrique. Un virage assumé pour une marque qui veut sortir de la seule étiquette “vélo électrique”. Un shift curieux mais finalement logique.
UTO / Eovolt : un nom plus court, un positionnement plus large
Selon le post LinkedIn de la marque, ce changement de nom est le fruit de plusieurs mois de réflexion. Derrière cette mue, une volonté de mieux refléter une évolution : celle d’un fabricant qui ne veut plus se limiter à l’étiquette ebike, ni même à un nom exclusivement français.
UTO, cela signifie quoi ? “Unidentified Transport Object” – un nom qui se veut plus universel, plus international, plus souple aussi. Un nom plus passe-partout, plus adaptable à de nouveaux marchés.
Toutefois, avec cette transformation, UTO annonce aussi l’arrivée prochaine d’un premier modèle sans assistance. Une version sans assistance (musculaire) du vélo pliant Afternoon Pro. Ce n’est pas anodin. Eovolt, comme son nom l’indiquait, s’était jusque-là concentré sur le segment du vélo à assistance électrique.
L’abandon du préfixe "eo" (référence à l’énergie, au soleil, à l’électricité) et du mot "volt" marque donc un tournant : celui d’un positionnement produit élargi... et moins assisté.
Une utopie du vélo, vraiment ?
La nouvelle dénomination veut aussi suggérer une autre manière de penser le vélo du quotidien. Dans leur communication, UTO parle d'utopie vélo, de liberté d’esprit, d’un vélo sans les contraintes du vélo. Une formule qui reste vague. Difficile à ce stade de savoir si cette utopie est surtout marketing ou si elle se traduira par des choix concrets en termes d’usage, de modularité, de design.
Ce qui est clair, en revanche, c’est que la marque conserve pour l’instant l’ADN de ses vélos pliants compacts. Pas de changements techniques majeurs annoncés. Il s’agit davantage d’un repositionnement de discours que d’un bouleversement industriel.
Le vélo sans moteur : un signal fort ?
Avec l’annonce d’un modèle sans moteur, UTO fait un pas de côté. Ce n’est pas seulement un ajout à la gamme. C’est un message envoyé au marché : la marque veut exister au-delà du vélo électrique. Sans pour autant l'abandonner, on s'en doute.
Une prise de position somme toute maligne, alors que le marché de l’assistance connaît un tassement post-COVID. Et peut-être aussi une réponse à une demande croissante pour des vélos plus légers, plus simples, plus abordables.
Une concurrence déjà bien installée
Pour autant, cette stratégie de diversification devra convaincre. Car sur le segment des vélos pliants non électrifiés, la concurrence est déjà bien installée. Et les attentes sont différentes.
Bref, pour le moment, pas de lancement produit spectaculaire, mais un teasing en bonne et due forme. Côté calendrier, le changement de nom sera effectif à partir du 1ᵉʳ septembre, avec un premier aperçu lors du salon Eurobike. On va tâcher de passer sur le stand Eovolt, heu pardon... UTO.
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